2017.04.28

2017.04.28

Fête internationale des travailleuses et des travailleurs: Le travail, pas à n’importe quel prix!

L’intersyndical du Saguenay – Lac-Saint-Jean et Solidarité populaire 02 convient la population de la région à participer aux activités du 1er mai, Fête internationale des travailleuses et des travailleurs, sous le thème Le travail, pas à n’importe quel prix. Au Saguenay – Lac-Saint-Jean, nous tiendrons trois kiosques à l’extérieur où nous distribuerons des tracts à la population. Nous serons donc présents à la Place du citoyen à Chicoutimi, au coin du Boulevard des Cascades et de la rue St-Joseph à Alma ainsi qu’au Cégep de St-Félicien.

Cette année, le 1er mai est l’occasion de réitérer la nécessité d’améliorer les conditions minimales des travailleuses et des travailleurs du Québec. La Coalition régionale porte trois revendications majeures.

Tout d’abord, la Coalition réclame le relèvement du salaire minimum au taux de 15 dollars l’heure. Plus d’un million de salarié-es gagnent moins que cela. « Le salaire minimum est beaucoup trop bas actuellement. Il n’assure pas aux familles des conditions de vie décentes, parfois même dans les cas où les deux parents travaillent. Beaucoup de mythes circulent quant à l’impact d’une telle hausse sur les prix à la consommation. C’est oublier que les salaires sont seulement une part des coûts d’une entreprise de fabrication ou de services», explique le président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean CSN, Engelbert Cottenoir. «Toutes les études sérieuses montrent qu’une hausse bien encadrée aura un effet positif sur l’économie, car ces travailleuses et ces travailleurs ont besoin de cet argent qui sera immédiatement réintroduit dans l’économie locale par l’achat de nouveaux biens et services », ajoute Sylvain Bergeron, coordonnateur de LASTUSE.
«Avec le salaire minimum actuel, il est difficile pour une famille monoparentale ou dont les deux parents travaillent au salaire minimum de joindre les deux bouts et de subvenir adéquatement à leurs besoins fondamentaux », renchérit Brigitte Claveau, présidente régionale du SFPQ. «En effet, d’après une étude de l’IRIS, selon le coût de la vie au Saguenay – Lac-Saint-Jean, le salaire minimum pour une famille avec deux personnes à charge devrait être de 13,05$/heure, tandis que pour dans une famille monoparentale, il devrait se situer à 14,77$/heure», ajoute André Roberge, président du Conseil régional Saguenay−Lac-Saint-Jean/Chibougamau/Chapais de l’AFPC.

Ensuite, la Coalition demande à ce que les normes du travail reconnaissent le droit des salarié-es à recevoir leur horaire de travail au moins cinq jours d’avance. Enfin, la Coalition souhaite qu’on octroie à toutes et à tous le droit à 10 jours de congé maladie payés par année. « Ce sont des modifications qui auront au final peu d’impact sur l’organisation des entreprises tout en permettant aux salarié-es de mieux concilier leurs obligations familiales et leur travail, une des priorités des travailleuses et des travailleurs d’aujourd’hui », ajoute Joël Tremblay, conseiller syndical de la CSD.

«Il est temps de se mettre en action pour l’amélioration des conditions de vie des personnes plus démunies de notre société. L’augmentation significative du salaire minimum autant que de l’ensemble des conditions de travail est une lutte essentielle que nous devons porter ensemble dans une perspective d’égalité et de justice sociale. La richesse doit être mieux répartie et cette campagne est un bon point de départ», rajoute Caroline Jean, coordonnatrice du MEPAC du Saguenay – Lac-Saint-Jean.

«La campagne que nous avons lancée en mai dernier a permis non seulement de susciter le débat dans la société, mais a aussi pris l’ampleur d’un vaste mouvement que nous comptons bien poursuivre tant qu’il n’y aura pas un salaire minimum décent au Québec. Il s’agit d’une lutte sociale que nous menons au bénéfice de l’ensemble de la société québécoise et dans le but de rehausser le pouvoir d’achat et la qualité de vie des bas salariés parce que nous jugeons inacceptable qu’en 2017, des hommes et des femmes travaillant à temps plein n’arrivent pas à se sortir de la pauvreté», de conclure Marc Maltais, conseiller régional de la FTQ Saguenay – Lac-Saint-Jean – Chibougamau – Chapais.

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